Argentine 2

On repasse la douane Chili /Argentine sans problèmes 20 a 30 minutes, et nous revoilà en Argentine! Le soir on s’arrête a quelques 40 km de el Calafate. A une estancia on demande la permission pour passer la nuit et s’il est possible de pêcher dans le Rio! Et nous voilà à nouveau au bord d’une rivière, canne a pêche en main et l’on sort plein de truites!! Environ 10 kilos de poissons que l’on partage avec un autre pêcheur argentin, le lendemain Bea coupe les filets, car pas assez de place au congélateur.

Jeudi : 19.01.2012. On visite El Calafate, relève les mails pour retrouver Matthias, un cycliste que l’on a déjà souvent dépassé, que l’on retrouve régulièrement, et sa copine vient le retrouver a El Calafate et nous ramène du micro pure pour le réservoir d’eau! Notre cycliste se trouve dans un camping familial Niriguao qui n’est pas trop cher, 20 ars =4sfr par pers. Vendredi on va à l’aéroport chercher la géraldine à Matthias, ils vont voyager ensemble pendant 5 semaines.

 

Dimanche : 22.01 on part direction du PN Pirito Moreno, accompagnés de nos deux lurons, le soir on campe au Lago Roca, camping free  et lundi matin on se lève à 6h pour allé visiter Los Glaciares, un glacier des plus accessibles de la planète. Il mesure 30 km de long et 5 km de large, une hauteur de 60 m en dessus du niveau de l’eau et 150 m en dessous  et il peut avancer de 2 m par jour. Cela est de toute beauté, extraordinaire de voir cette masse, ses pics qui tombes dans l’eau on y passe toute la journée à se promener sur les passerelles et a faire des photos, le soir on retourne au camping Lago Roca. 


 

Mardi : 24.01.2012. Je monte au point du vue Cero Cristale, une montagne de 1300 m ou la vue est magnifique mais la monter est très dure, car cela monte tout droit et heureusement  Matthieu et sa géraldine m’accompagne car seul je n’aurais pas eu le courage d’arriver au sommet. La descente n’est pas beaucoup mieux pour les muscles mais 6h de marche fatigantes qui valaient la peine pour cette vue tout autour. Arrivé au campement, Bea avait préparé le souper et le lendemain retour à El Calafate au camping Niriguana pour une bonne douche chaude et Matthias et sa géraldine prennent le bus pour El Chalten. Le soir on va manger au restaurant un assado de mouton avec des allemands  Bernd et Petra que l’on rencontre souvent! Le souper est très bon et copieux, ça n’a rien à voir avec le mouton que l’on mange en suisse.

Samedi.28.01.2012 : ON arrive a El Chalten sous la pluie, Bea contrôle l’armoire en dessusdu frigo!!  Catastrophe, on a une infiltration d’eau, mais par chance il ne pleut pas toute la nuit. Le lendemain je m’inquiète pour trouver du silicone mais la fereteria est fermée!! Lundi matin j’y retourne et je trouve mon bonheur et on passe une bonne partie de la journée a siliconer la lucarne arrière et le toit!! Heureusement  il ne souffle pas trop et il y a du soleil. Mardi 31; on va faire une petite marche de 4 heures au Fitz Roy, il fait beau, le chemin est splendide mais le Fitz Roy est toujours caché dans les nuages!!! On redescend au village, Bea a des cloques aux pieds (manque d’entrainement). Le lendemain  on retrouve des Français, Xavier et sa famille qui on commencé leur voyage en même tant que nous, des autres Français, Jean et Nat qui fêtent leur 1000 jours de voyage, un couple d’Autrichien qui voyage  depuis plus de 4 ans et Arnaud et Carole, on se donne rendez vous à Cochrane au Chili pour voir un rodéo.

Vendredi : 03.01 Après plusieurs centaines de km de ripios (gravillonner) sur la Routa 40, on remarque qu'un pneu se dégonfle de plus en plus, j’avais déjà mis une bombe d’anti crevaison, on y fait mettre une chambre à aire car on va prendre une route (piste) à travers la montagne pour aller au Chili rejoindre la Caratéra Australe. Le lendemain sur le ripios nouvelle perte d’aire à l’arrière droit, on change de roue et dans l’après- midi dans un coin fantastique, près du Lago Posadas, rebelote on crève à l’arrière gauche que l’on venait de mettre une chambre à aire!! Je n’ai plus de roue de secoure, alors on décide de retourer en arrière car je ne prends pas le risque de monter la Caratéra Australe sans roue de secoure!!



bureau de douane argentine
bureau de douane argentine

Mes pneus ne sont longtemps pas lisse, 5 a 7 mm, mais sur ses routes gravillonnées, ils soufrent beaucoup, les graviers rentrent dans les fentes des pneus et les percent. Alors on décide de monter Perito Moreno par la route 40 en partie goudronnée, ensuite la 45 gravillonnée, pour la 72 qui est une piste où l’on passe la frontière Argentine par un petit col magnifique, avec ses lacs bleu turquoise et verts!! Arrivé au Chili, petit problème en douane, le chef nous demande un papier que l’on a pas et que les Argentins on soi-disant oublié de nous donner!! Mais notre chef douanier antipatique oublie de me faire mon autorisation temporaire, mais je lui rappelle qu’il m’en faut une, sinon j’aurais des problèmes à la sortie! Tout cela en une bonne ½ h. Ensuite on monte 100 km de route asphaltée pour rejoindre Coihaique qui est une grande ville au Chili, où l’on devrait trouver des pneus, petit problème, après plusieurs garages on doit se contenter de mettre des pneus avec crampons, pour le ripio mais la grandeur est bonne!! Mais au lieu de 1130 kg de charge il n’on que 875 kg!! Mais l’avantage, c’est des 8 plis, les anciens n' avaient que 6 plis!! Délester de 800 sfr, on repart avec des nouveaux chaussons,  tout en lui disant que dans 10 a 15 jours on repasse par là si on a des problèmes. On retourne sur nos pas, 100 km de route goudronnée, que l’on connaît et ensuite  a l’inconnu sur 300 km de ripio sur la Caratéra Australe pour retrouver nos amis le week-end à Cochrane pour un rodéo.

 

     SUITE:    CHILI:  2     

 
Suite: de Chili 2 

Revenus sur l'argentine pour cause de pénurie de carburant et blocage des routes au chili.
 Samedi : 18.02.2012. On s’arrête pour souper, j’en profite pour aller pêcher et je sors des petites truites, le lendemain matin je remais cela et on a un souper d’avance, dans l’après midi on arrive à Rio Mayo où on retrouve du diesel.

 

Mardi : 21.02. On arrive a Esquel une jolie petite ville tranquille et un train a vapeur, on flâne un peut, on donne la lessive à laver. Jeudi on monte à Trevelin petit village Gallois avec beaucoup de charme, on fait un bout de route gravillonnée direction le Chili, visite une pisciculture, une chute d’eau et on tente de pêcher et je sors un grand poisson genre cabillaud!! Cela nous fait un souper pour deux personnes. On revient sur nos pas pour écouter un concert à Esquel plutôt pour les jeunes; musique plein tube à nous casser les oreilles mais, on reste, car le chanteur est a moitié fou, il saute sur la scène et se lance dans le publique, le spectacle est pas mal, il lance même sa guitare!! A minuit  on quitte le concert car on en a plein les oreilles.

Dimanche : 26.02. On se retrouve avec Margueritte et Peter à Trevelin pour voir un rodéo! Le soir Bea fait le souper pour les 4 « risotto ». Le temps n’est pas fabuleux ses derniers jours, il pleut, il fait frais et cela souffle beaucoup.



Lundi : on traverse le parque national Los Alerces sous la pluie pour arriver quelque jours plus tard à Bariloche où on trouve le bureau de notre compagnie d’assurance Allianz pour se renseigner comment cela fonctionne au bout de deux jours  les renseignements sont pris le sinistre est annoncer et il me faut aller au Chili a Santiago trouver l’assurance du fautif et espérer qu’il me couvre les frais de réparations à voir la suite mais cela nous semble le bon chemin.

De là on va à la Colonia Suiza un tout petit village tranquille, on ce trouve un camping bien simpatique, le wifi est bon, la douche agua caliente, on apprécie et Bea profite de faire la lessive à l’eau chaude et l’huile de coude. 
 Dimanche : 04.03.2012. On se promène au petit marché de la Colonia Suiza, où l’on déguste différentes bières artisanale (bière valais), de différents arômes, cela va, mais on pense surtout à une personne ! Et l’on mange sur le marché. La spécialité est de faire un feu dans la terre, recouvrir de cailloux, ils mettent la viande et les légumes et ensuite ils recouvrent avec des branches feuillues, des sacs en toile et de la terre par dessus et au bout d’ 1h30 a 2h le tout est cuit!

 Lundi on traverse le P.N. Nahhuel Huapi, les 7 lacs très jolis et le temps est avec nous, grand soleil et 25°, j’essaye la pêche mais nada, pendant ce temps Bea se fait couper les cheveux par notre voisine allemande. Le lendemain, on reprend la route pour passer un joli col, mais au début de celui-ci 

un grand contrôle de police! Ils nous demande pour entrer dans le véhicule, et je comprends qu’ils cherchent du trafic de drogue, et tout le long du chemin on rencontre des contrôles de police. Le soir on se trouve une belle petite place au bord d’un Rio et je lance ma canne a pêche mais toujours rien, et pourtant on les voit moucher. Après le souper a 22 h par un beau clair de lune je remets cela et je sort trois grosses truites et une petite! On se couche a minuit et a trois heures du matin on toc à la porte! Je me lève, j’ouvre la porte et je vois un policier avec un gilet par-balles et un fusil à pompe entre les mains, il me demande s’il n’y a pas de problème et si je sui seul! Je lui répond que ma compagne est couchée, et là il n’insiste pas, il s’excuse et m’explique qu'ils sont à la recherche de deux individus armés, et qu’il me faut bien fermer ma porte, et si je voit quelqu’un rôder il faut leur annoncer! Sur cela je vais me recoucher pas très rassuré, mais Bea est tout inquiète et n’arrive plus à s’endormir, je lui explique que je ne veux pas rouler de nuit et que avec tous les contrôles on ne risque pas grand-chose! Mais elle n’est pas rassurée du tout et ne ferme plus un oeïl de la nuit! A 6 h on se lève, au lever du jour après le café Bea nettoie les poissons pris la veille et j’en sors vite deux autres. On continue sur notre petite route de montagne, et toujours autant de contrôle de police!
 Et là j’apprends qu’ils ont tués un policier. De là on repasse plusieurs cols de toute beauté pour se retrouver à 1300 m   avec un beau ciel bleu où l’on repasse au Chili sans problème.